Apis Mellifera l’apiculture antique

Du vendredi 14 juin 2024 au dimanche 22 septembre 2024
site gallo-romain de Sanxay - route de Ménigoute - 86600 - Sanxay

Le site gallo-romain de Sanxay présente l’exposition Apis Mellifera, les produits de la ruche et leurs usages en Gaule romaine, en partenariat avec le musée d’Argentomagus (Indre), du 14 juin au 22 septembre 2024.

Cette exposition aborde plusieurs thématiques dont des abeilles et des dieux, des abeilles et des hommes, l’apiculture dans l’Antiquité romaine, les produits de la ruche et leurs usages. APIS MELLIFERA, abeille à miel, est l'abeille sociale et domestique, espèce la plus connue. Originaire d'Europe, elle forme des colonies très structurées, organisées autour d'une reine fertile, peuplées d'une majorité d'ouvrières non fertiles et de mâles ou faux-bourdons fécondeurs. On parle de colonie eusociale. Il existe aujourd'hui environ 20 000 espèces d'abeilles, dont 2000 en Europe et 1000 en France : sauvages, solitaires, domestiques et sociales. L'abeille a fait l'objet d'observations et de descriptions détaillées dont témoignent les textes de l'Antiquité gréco-romaine. Aristote (384 - 322 av. J.-C.) lui a consacré plusieurs chapitres dans son ouvrage intitulé Histoire des animaux. Les agronomes de l'Antiquité romaine préconisaient de diversifier les plantes mellifères à proximité des ruches. De limiter la taille des ruchers. De les protéger des prédateurs, de les garder à distance pour que chaque colonie ait suffisamment d'espace pour se nourrir et que les maladies ne se propagent pas. En fait, il s'agissait avant tout de prendre soin des abeilles, bien qu'elles fussent déjà un animal d'élevage. L'apiculture, que les Phéniciens, les Égyptiens, les Grecs et les Étrusques avaient pratiquée avant les Romains, était tout simplement raisonnée. Bien que l'abeille fut étudiée, vantée même, et que les produits de la ruche aient trouvé de nombreux usages dans la société romaine, force est de constater qu’elle n’était pas un motif de prédilection dans l’iconographie romaine. L’abeille, que les Romains estimaient faite pour l’homme (Pline, Histoire Naturelle), n’était pas perçue singulièrement mais de manière plurielle, indissociable de sa communauté alors considérée comme un modèle d’organisation sociale : « ce qui n’est pas utile à l’essaim n’est pas non plus utile à l’abeille » écrivait en ce sens Marc-Aurèle (Pensées). L’abeille demeure un sujet d’actualité, au cœur des préoccupations environnementales du fait de la disparition importante de colonies d’abeilles, et plus généralement des insectes pollinisateurs indispensables à l’agriculture et la préservation des écosystèmes.

Rens : Tarif : 7€ - gratuit pour les moins de 26 ans www.site-galloromain-de-sanxay.fr Tél : 05 49 53 61 48

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